Questions for Carsten Schröder
Quand avez-vous commencé la photographie ?
C’est une histoire qui ressemble à beaucoup d’autres ! C’est mon père qui m’a rendu accro. À l’âge de 16 ans j’ai voulu un reflex. J’en avais assez de voir les pieds ou les arbres coupés sur mes photos : je voulais « voir » ce que je photographiais. J’ai donc économisé pour m’acheter mon premier appareil Foto Porst.
La photographie est-elle pour vous un loisir ou un métier ?
C’est une passion qui est désormais devenue une deuxième source de revenus pour moi.
Où et comment a été prise la photo que vous avez soumise au concours ? Cette image a-t-elle une histoire ?
J’avais prévu un séjour à Paris avec ma femme et un couple d’amis. Je voulais y photographier le quartier des artistes, Montmartre. Comme le quartier est très fréquenté, je me suis lancé un défi en n’emportant que mon Fuji XT3 avec une focale fixe de 56 mm (équivalent 85 mm) et en prenant mes images avec une ouverture élevée.
La première image que j’ai trouvée est celle de ces deux enfants qui écoutaient un musicien jouer dans la rue. Les couleurs sont très harmonieuses.


Par qui ou par quoi êtes-vous le plus inspiré ?
C’est difficile à dire. J’aime le travail des grands photographes de rue classiques, comme Henri Cartier-Bresson, etc.
Quel est votre sujet de prédilection en photographie ?
C’est également assez difficile à dire. Je suis ouvert à tous les types de photographie, et j’aime tenter de nouvelles choses, tant dans la prise de vue que dans l’édition de mes images.
Quel sera votre prochain projet, votre prochain défi ?
Je viens de me lancer dans un projet de workshop autour de la photographie conceptuelle qui doit permettre à tous les participants de trouver leur voie en partant de leur propre regard. L’atelier va donner lieu à une exposition autour du concept de « chez-soi ». C’est un défi à la fois difficile et stimulant pour moi, en tant que formateur.


La gestion des couleurs tient-elle un rôle important dans votre travail photographique ?
La gestion des couleurs est centrale pour moi. Sans elle, je ne peux travailler en confiance.
L’image numérique et l’impression doivent être identiques, c’est très important. Et sans une bonne gestion des couleurs, je ne pourrais pas transmettre mes images à des éditeurs.
Je commence ce travail sur les couleurs dès la prise de vue. J’utilise des mires de gris ou de couleurs. J’utilise ensuite un moniteur étalonné pour le traitement numérique.
Que faites-vous de vos photos ? Impression ? Publication sur les réseaux sociaux ou sur Internet ? Ou peut-être restent-elles tout simplement sur votre disque dur ?
Ça dépend. Je trouve les réseaux sociaux importants, car ils permettent de se présenter au monde extérieur, de la même manière qu’avec un site Internet. Certaines photos finissent sur mon mur. Je crée également des albums photos sur certains sujets de temps en temps.
J’aime participer à des concours photo. C’est toujours amusant de rechercher et de créer des photos autour d’un thème donné.
Quel est votre but, en photographie ? À quoi rêvez-vous ?
J’aimerais pouvoir vivre de la photographie et m’amuser en travaillant. Je veux aussi transmettre ce que je sais à toutes celles et ceux qui ont soif de connaissance. Malheureusement, c’est devenu difficile ces derniers temps.